Drücke „Enter”, um zum Inhalt zu springen.

Phosgène

Communiqué de presse du 1 février 2013
Coordination contre les méfaits de BAYER

TDI : Autorisation accordée à BAYER pour l’ouverture d’une usine contestée

Un projet vorace en énergie et matières premières / Abri et panneaux de mise en garde dans une gare

Les autorités de Cologne ont accordé un permis de construire à BAYER pour la future usine contestée de Dormagen. Des associations écologistes avaient critiqué le projet en raison de sa voracité en énergie et matières premières ainsi que de l’utilisation de produits intermédiaires extrêmement dangereux, par exemple le phosgène. La Coordination contre les méfaits de BAYER et le BUND (Amis de la Terre Allemagne) avaient donc élevé des objections détaillées contre ce projet. Le TDI (diisocyanate de toluène) appartient à la classe des isocyanates, dont la firme BAYER est l’un des premiers producteurs mondiaux.

Tout autour de l’usine seront installés des détecteurs de phosgène. En outre on construit près de la gare un abri avec des panneaux de mise en garde. La Coordination contre les méfaits de BAYER avait regretté que la gare soit située à 300 mètres seulement alors que la « Kommission für Anlagensicherheit » (Commission allemande pour la sécurité industrielle) recommande pour le phosgène le respect d’une distance de 1500m. Le phosgène avait été utilisé comme gaz de combat durant la première guerre mondiale – le fabricant était BAYER. Ce produit est l’un des éléments les plus dangereux utilisé dans les grosses usines chimiques.

Selon Philipp Mimkes, de la CBG, « on s’obstine à autoriser la construction d’une usine qui fabriquera durant des décennies des éléments hautement toxiques. Nulle part le projet n’examine les conséquences d’une grosse fuite de phosgène, bien que l’usine doive abriter en permanence 60 tonnes de cet ex-gaz de combat. Certes des années de lutte ont permis aux associations écologistes d’obtenir le gainage obligatoire des nouvelles usines d’isocyanate. Mais construire un abri sur un terrain ouvert au public signifie qu’on externalise les mesures de sécurité aux dépens de la population. »